Les Œuvres

Eléonore cherche à représenter l’essence de l’instant.
Au travers de scènes de vie, elle dévoile des personnes et caractères partageant un instant de vie…
L’artiste révèle les émotions que peuvent communiquer les poses et membres de notre prochain. La pratique du modèle vivant, à l’atelier de Marsanne ou à la Grande Chaumière à Paris, a conduit Eléonore à se focaliser autour de ce qu'exprime le corps par un travail sur le trait. Ce dernier, assujetti à représenter le corps humain, souhaite se montrer épuré, puissant. Les différents mediums et supports sont autant d'occasions de communiquer à l’aide d'un vocabulaire riche la philanthropie de l'artiste.

L'individu est le sujet de prédilection d’Eléonore Sieulle ; il la touche par sa sensibilité.

Elle prend le parti d’être proche de l’humain, d’être à ses relations, à ses désarrois, à ses bonheurs et le regarde avec sympathie, avec bienveillance, avec profondeur et légèreté avec une touche d'ironie parfois. 
Eléonore tente de capter le vivant, la beauté, « lʼinattendu ». Lʼinstant reste unique… saisir un Instant et faire surgir le plus de « libérations picturales » et de plaisir .

Elle met le sérieux à distance sans exclure la gravité, l’intensité, l’ardeur. Le sujet évolue doucement au fil des tâches ou des traits et se transforme.
Le sujet est inépuisable…

« Je me focalise sur lʼexpressivité et le ressenti émotionnel et je me fie à lʼélan de ma main ».
Par le travail de la ligne et le tumulte des idées, apparaissent sur le papier les formes de ma pensée. De telle sorte que, dans le chantier du dessin, le repentir d’un trait fonctionne comme une « écriture préalable ».
Il ne sʼagit pas de dessiner les contours mais ce qui échappe au contour, le mouvement secret, la cassure, le tourment, lʼinattendu.
Par le dessin, je veux dessiner ce qui est invisible à lʼœil nu. Le dessin, cʼest le droit au tumulte ».
Par la rapidité d'exécution, je tente de fixer l'instantanéité d'un mouvement et rendre apparente la puissance primitive de l’instinct." Eléonore